Les données actuelles sur le peuplement de la péninsule italienne suggèrent un retard dans l'acquisition des autapomorphies néandertaliennes, lié à leur isolement géographique. En Europe, les premiers traits dérivés néandertaliens apparaissent il y a environ 450 ka alors qu'en Italie les spécimens présentent une morphologie archaïque par la présence de plésiomorphies et les premières autapomorphies seront individualisées qu’à partir du MIS 9 (350 ka ca.). Ce livre propose une révision des restes fossiles mandibulaires italiens attribués à Homo neanderthalensis : Guattari 2, Guattari 3, Fate 2, Fate 3 et Archi 1, afin de les replacer dans le contexte évolutif européen à travers une analyse morphologique et morphométrique. De plus, la présence de spécimens immatures amène à l'analyse de la croissance mandibulaire, sujet qui divise la communauté scientifique : certains auteurs définissent l'ontogenèse néandertalienne similaire à celle de l'homme moderne et d'autres mettent en évidence des trajectoires évolutives divergentes basées sur une précocité de maturation chez les Néandertaliens.

This book proposes a revision of Italian mandibular fossil remains attributed to Homo neanderthalensis - Guattari 2, Guattari 3, Fate 2, Fate 3 and Archi 1 - in order to place them in the European evolutionary context through a morphological and a morphometrical study.

AUTHOR
Julie Arnaud est paléoanthropologue à l’Université de Ferrara (Italie). Elle a un Master et un Doctorat en Quaternaire et Préhistoire. Elle est spécialiste des Néandertaliens, notamment leur origine et évolution. Elle fait également partie d’une équipe de recherche travaillant sur les premiers peuplements de l’Europe.

Julie Arnaud is a paleoanthropologist at the University of Ferrara (Italy). She has a Masters and a PhD in Quaternary and Prehistory. She is specialized in Neanderthals, specifically their origin and evolution. She is also involved in research groups working on the First European peopling.

REVIEW
‘The book represents an important contribution to the knowledge of the Italian prehistoric population, with the re-examination of fossils found a long time ago.’ Professor Carlo Peretto, Università di Ferrara